L’île Madame se présente...

 

http://www.en-charente-maritime.com/tourisme/idees-vacances/littoral-iles/ile-madame

http://www.rochefort-ocean.com/decouvrir/nature-et-paysages/iles-et-presquiles

http://fr.wikipedia.org/wiki/ile_Madame

http://www.rochefort-ocean.com/infos-pratiques/horaires-de-marees

 

Elle tiendrait son nom, soit d’Anne de Rohan de Soubise, maîtresse de Louis XIV, ou de l’abbesse

de l’abbaye aux Dames de Saintes, qui portait le titre de Madame de Saintes. Elle s’est aussi appelée

l’île de la Garenne, sans doute à cause de l’abondance des lapins du même nom qui étaient ses

seuls habitants. Sous la Révolution, elle est appelée l’île Citoyenne.

Au nord de l’île, se trouvent une redoute (ancienne fortification militaire) de forme carrée, édifiée en

1703, ainsi que des casemates. Ces constructions participaient au système de défense de la «rade

de Rochefort» 4, à l’entrée de la vaste embouchure de la Charente, pour protéger Rochefort et son

arsenal militaire.

 

Au sud-est de l’île, une grande croix de galets, à même le sol, marque l’endroit où furent ensevelis

254 prêtres déportés en 1794. Ce site est la destination d’un pèlerinage au mois d’août : les participants

partent de Brouage avec un galet qu’ils déposent à l’arrivée sur la croix.

Ces prêtres moururent de maladie et d’épuisement à bord des pontons de Rochefort, le Washington

et les Deux Associés, d’anciens navires négriers. Il s’agissait de prêtres réfractaires, ayant refusé de

prêter serment à la nouvelle constitution, ou au contraire de prêtres assermentés.

Après l’épisode sanglant de la Commune de Paris, des communards y furent envoyés. Pour s’approvisionner

en eau douce, ils creusèrent au nord de l’île un puits, appelé depuis puits des Fédérés ou

puits des Insurgés.